Le RadioAmateur (suite)

L'ECOUTE

L'écoute, c'est l'école du radioamateur. Il y découvre et apprend les manières de procéder pour trafiquer.

Certains amateurs préfèrent ne pas faire d'émission. Leur plaisir consiste à écouter les autres, que ce soient des radioamateurs ou des stations commerciales. Il est vrai que l'écoute constitue un passe-temps agréable et varié, qui n'impose pas les mêmes contraintes matérielles que l'émission.

Les amateurs d'écoute s'appellent des SWL, abréviation de Short Waves Listener (écouteur d'ondes courtes). On dit aussi " Radioécouteur ".

L'écoute des radioamateurs

Le trafic radioamateur est permanent. Il n'est pas une heure du jour ou de la nuit sans activité sur les bandes décamétriques ("ondes courtes"). Entendre une station polynésienne trafiquer avec le monde entier, suivre les efforts réalisés par les correspondants pour vaincre les différents brouillages et les aléas de la propagation, est tout aussi grisant que de réaliser le contact.

Les écouteurs, titulaires d'une licence spéciale, sont reconnus par les radioamateurs comme des amateurs à part entière. D'ailleurs, certains feraient d'excellents opérateurs car savoir écouter est une règle d'or en radio.

L'écoute des stations radiodiffusion

Elle est passionnante. Entendre, en pleine nuit, une petite station locale située quelque part dans la jungle amazonienne, se bercer aux sons d'une musique des îles, ou écouter les commentaires politiques de Radio Pékin est toujours amusant. Le dépaysement est garanti ! La puissance de ces stations varie de quelques dizaines de watts à plusieurs mégawatts !

Quand l'identification des stations n'est pas connue, il faut attendre la diffusion d'informations, ou se baser sur le genre de musique entendue, pour tenter de les reconnaître. Mais beaucoup de ces stations internationales émettent régulièrement en plusieurs langues (dont le français).

Cela peut être aussi une excellente occasion pour améliorer la connaissance d'une langue vivante.

Certains amateurs vont jusqu'à envoyer à ces stations "officielles" des reports d'écoute, spécifiant les conditions de réception : force du signal, interférences, bruits parasites. En retour, ils reçoivent des documentations, des fanions, des cartes postales accompagnées de remerciements.

Les "broadcast", comme on appelle ces stations radio, ont toujours un service "international" reconnaissant envers ces auditeurs spécialisés. Parfois, elles diffusent des émissions spécialement destinées aux "SWL".

Les radioécouteurs ont leurs propres associations. Voir les adresses à la fin de ce texte.

La réception des télévisions lointaines

En étendant l'écoute au sens large, on peut faire état de ces nombreux amateurs qui regardent les émissions télé venant de très loin. Il suffit de posséder une antenne directive adaptée, un téléviseur "multistandard" (à peine plus cher qu'un poste normal), quelques connaissances sur la propagation et une bonne dose de patience. De mai jusqu'en octobre il est fréquent de recevoir des émissions en provenance d'Espagne, d'Italie, de Suède ou de Grèce.

Parfois, on a la surprise de recevoir furtivement quelques bribes d'émissions en provenance de pays beaucoup plus éloignés.

Ces amateurs ne sont pas des téléspectateurs moyens (comme ceux qui reçoivent facilement ces émissions grâce à une antenne parabolique et aux satellites). Ils sont toujours prêts à photographier la mire ou une image caractéristique permettant d'identifier l'émetteur reçu. C'est en quelque sorte, l'homologation d'une performance. Certains soirs d'été, il est possible de suivre une émission pendant 2 ou 3 heures, comme s'il s'agissait de l'une des chaînes nationales.


L'ADMINISTRATION ET L'EXAMEN RADIOAMATEUR

Le service radioamateur est reconnu par l'administration qui en donne la définition suivante :

"... service de radiocommunication ayant pour objet l'instruction individuelle, l'intercommunication et les études techniques, effectué par des amateurs, c'est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s'intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire..."

Le radioamateur est apprécié à sa juste valeur au point que, lorsqu'un jeune est appelé à faire son service militaire, il pourra demander son incorporation dans un Service des Transmissions, faveur qui, en général, lui sera accordée.

Se préparer au contrôle des connaissances

ATTENTION, LES CONDITIONS D'EXAMEN ET LA REGLEMENTATION ONT CHANGER DEPUIS 1998...
Pour pouvoir émettre, il faut être titulaire d'une autorisation délivrée par les Télécommunications. Un contrôle des connaissances aboutit à la délivrance d'un certificat d'opérateur et d'une licence d'émission. Titulaire de son certificat d'opérateur, le radioamateur reçoit un indicatif d'appel et doit s'affranchir d'une taxe annuelle afin de reconduire sa licence.

En France, il existe 4 classes d'amateurs : A, B, C, et E différenciées également par des indicatifs d'appel. Les deux premières sont ouvertes aux jeunes, dès l'âge de 13 ans. Les contrôles de connaissances sont différents, selon que l'on désire opérer seulement en VHF-UHF (classes A et C) ou sur toutes les bandes, y compris les bandes décamétriques (classes B et E). Suivant les critères propres à la classe de licence obtenue, on sera plus ou moins limité en puissance et en fréquences. Le certificat d'opérateur le plus complet (classe E) autorise la pratique de la téléphonie et de la télégraphie sur toutes les bandes avec la puissance maximale allouée aux radioamateurs.

Demandez le programme !

Le test donnant accès aux bandes radioamateurs demande un petit effort de la part du candidat. S'il n'est pas indispensables d'être électronicien de formation pour réussir, il est nécessaire de posséder quelques connaissances techniques et de bien connaître la réglementation. Un programme a été établi par l'administration : il suffit de le demander afin de l'obtenir : le fascicule est disponible auprès de l'ART contre 40 F. En gros, ce programme comprend des questions relatives à l'électricité, aux bases de l'électronique, à la radio (antennes, constitution d'un émetteur), à la réglementation, aux procédures de trafic. Nous vous donnons dans ce répertoire la réglementation en vigueur. Pour l'épreuve de télégraphie, il faut savoir lire au son et manipuler à la vitesse de 10 mots par minute.

Le contrôle des connaissances

Le contrôle des connaissances a lieu dans un centre régional spécialisé. Les questions sont de type "choix multiple" (QCM) et apparaissent sur l'écran d'un Minitel. Il suffit de désigner la bonne réponse. Le candidat obtient son résultat immédiatement après l'épreuve.

Pour s'y préparer, il existe de nombreux ouvrages, des cours, mais rien ne vaut l'aide d'un radioamateur expérimenté ou celle que l'on pourra trouver au sein d'un radio-club. Il existe aussi une association, véritable école du radioamateur, l'A.I.R, dont le siège est à Paris.

Un peu avant le jour "J", le candidat pourra contrôler lui-même ses connaissances en accédant au serveur Minitel de l'administration et en répondant au même genre de questions qui lui seront posées plus tard.

L'indicatif d'appel

Après avoir subi avec succès son examen, le candidat devenu radioamateur recevra, après un délai plus ou moins long, son indicatif d'appel. Dans le monde, chaque pays se voit attribuer par un organisme international, des séries d'indicatifs, pour les aéronefs, les navires et les radioamateurs.

En Italie, ils commencent par la lettre I, en Grande-Bretagne par G, en Allemagne par D. En France, on l'aurait deviné, ils débutent par la lettre F (pour la Corse c'est TK).

Les indicatifs attribués ces dernières années étaient du type F1, F5 et maintenant F4 et F8 suivis de trois lettres.

En vous reportant à la législation vous aurez le détails des attributions des indicatifs.

Les indicatifs attribués aux radio-clubs sont en général de la série F5 ou F8 suivis de la lettre K.

Exemple : F8KYZ.

Quelques préfixes

F
I
G
D
EA
ON
HB
LX
PA
CT
EI
SM
W, K
U, R
7X
LU
CN
JA
BY
VK
ZS
6W
PY
VE

France
Italie
Angleterre
Allemagne
Espagne
Belgique
Suisse
Luxembourg
Pays-Bas
Portugal
Irlande
Suède
U.S.A.
C.E.I
Algérie
Argentine
Maroc
Japon
Chine
Australie
Afrique du Sud
Sénégal
Brésil
Canada




Les devoirs du radioamateur

Autorisé à émettre, le radioamateur devra consigner tout son trafic sur un cahier appelé "journal de trafic" (ou carnet de trafic). A tout moment, un fonctionnaire mandaté par l'administration peut demander à voir ce document. Sur le "journal de trafic" sont inscrites toutes les liaisons effectuées par la station (indicatif des correspondants, jour, heure, mode d'émission etc.).

De plus, le titulaire doit y consigner toutes les modifications apportées au matériel dont il dispose.


LES PREMIERS PAS EN TRAFIC

Les premiers contacts sont les plus émouvants. Après s'être préparé pendant de longs mois, avoir écouté les autres, le radioamateur peut enfin établir des liaisons appelées "QSO" (ces abréviations forment le code Q et ont leur raison d'être en télégraphie. En téléphonie, elles sont souvent utilisées "par habitude").

Selon ses goûts, le radioamateur recherchera différents types de trafic. Les uns aiment rencontrer le plus de gens pour nouer des liens d'amitié à travers la radio, les autres rechercheront les stations rares ou lointaines.

La langue

L'anglais est le plus employé. Ce n'est pas un obstacle dans le sens où une liaison, pour être valable, ne demande pas la maîtrise d'un vocabulaire étendu. On échange en général, son prénom, le nom de la ville où l'on se trouve, une brève description de la station et des conditions météo locales.

Le contenu

Par contre, rien n'interdit de se lancer dans des discussions beaucoup plus longues (à condition qu'elles restent dans le cadre des autorisations) si le correspondant est d'accord. Savoir quelles sont les passions de l'autre, avoir une idée de la météo, obtenir des renseignements sur la ville où il habite etc., contribue à créer des liens qui font que, un jour, cet opérateur contacté par hasard vous rappellera s'il vous entend. On peut ainsi entretenir son vocabulaire dans une langue étrangère, tout en maintenant des liens d'amitié avec un radioamateur situé à des milliers de kilomètres.

Les échanges

Toute liaison établie entre 2 stations d'amateurs se solde, en général, par l'échange de cartes appelées "QSL" (nous y reviendrons). Parfois, les échanges vont plus loin et il arrive que l'on reçoive des courriers, des timbres, des documentations sur le pays, voire une invitation ou un coup de téléphone si votre correspondant, devenu un ami, passe quelques jours en France.

La chasse aux stations rares

Elle constitue une activité passionnante. Imaginez seulement que certaines petites îles du Pacifique ne sont pas habitées et que, pour quelques jours, une équipe de radioamateurs décide d'y faire une "expédition". Emettant avec un indicatif spécial, cette station va véritablement déchaîner un trafic de tous les coins du monde. Les radioamateurs de tous les pays, mis au courant de l'expédition, vont tenter d'établir un contact qu'ils ne renouvelleront peut-être jamais. Là, si l'on ne dispose pas d'une grande puissance, il conviendra d'être astucieux pour se faire entendre au milieu du brouhaha.

Les diplômes

Pourquoi concentrer tant d'énergie pour contacter une station rare ? Tout simplement parce que la communauté radioamateur mondiale décerne un grand nombre de diplômes d'origines diverses. Le plus célèbre, le DXCC, demande au postulant d'avoir contacté au moins 100 contrées différentes (pays ou régions de pays) parmi les quelque 350 reconnus. Comme preuve du contact, il faut fournir cette fameuse carte que l'on obtient normalement après quelques semaines. Là commence l'angoisse car certains radioamateurs peu scrupuleux n'envoient la carte que très tard, voire jamais ! Si ces diplômes n'ont rien d'académique, ils donnent un but au trafic de tous les jours.

La carte QSL

Objet d'une chasse au diplôme, ou simple élément d'une collection peu ordinaire, la carte QSL matérialise le premier contact établi avec une station. Son nom vient du code Q, utilisé en télégraphie, et signifie "accusé de réception". Elle est vite devenue la "carte de visite" du radioamateur.

Chacun met au point d'honneur à concevoir une carte originale, humoristique, image de son pays ou reprenant un thème technique. Certaines sont de véritables chefs-d'oeuvre artistiques. D'autres, très rares, sont recherchées car elles émanent du seul radioamateur actif d'une lointaine contrée ou d'une personnalité célèbre (le roi Hussein de Jordanie est connu sous l'indicatif JY1).

Après avoir fait de nombreux projets et maquettes, le radioamateur fera imprimer sa carte. Elle devra répondre à certaines normes, tant pour sa taille que pour son contenu. Il faudra éviter de choquer le correspondant avec un thème ou un humour que sa civilisation ne comprendrait pas.

Ces cartes sont envoyées directement, à l'adresse de leur destinataire (un répertoire mondial des radioamateurs est édité chaque année) ou transitent par un bureau spécialisé, géré par les associations nationales. Cette dernière solution étant plus économique.

Après quelques années de trafic ou d'écoute, on possède plusieurs centaines de cartes constituant une collection qui étonne toujours.

Les concours

Nous avons vu que les radioamateurs chassent les diplômes ; ils organisent également des concours. En règle générale, ces concours ont lieu pendant les week-ends. Leur but est de stimuler l'activité et de favoriser le contact avec des régions géographiques rares ou, tout simplement, de se dépasser en effectuant un genre de trafic demandant beaucoup de rigueur et d'organisation. Plusieurs dizaines de milliers de contacts peuvent être réalisés par une équipe en un week-end.

Un opérateur seul, bien organisé et entraîné, dépassera le millier de liaisons.

Un classement national ou international intervient. Figurer dans les premières places est un honneur et une récompense. Beaucoup d'amateurs profitent de ces concours pour aligner des nouveaux pays à leur tableau de chasse.

Le nombre de points obtenus est, selon les concours, fonction du nombre de liaisons établies, des zones géographiques contactées, des préfixes accumulés etc.

Pendant ces journées, le trafic au sein d'un radio-club trouve tout son intérêt. Les opérateurs se succèdent au micro ou au manipulateur, d'autres les assistent pour noter les liaisons établies ou préparent la cuisine et les boissons. En principe, l'ambiance est au beau fixe et la bonne humeur de rigueur.

Conçus comme des rencontres sportives, les concours offrent en récompense des coupes que l'on garde jalousement et qui sont fièrement exhibées. Il n'est pas rare, en fin de manifestation, d'entendre des opérateurs à la voix éraillée, fatigués de lancer des appels mais contents d'avoir améliorer leur précédent score.

Les expéditions

Certaines parties du monde sont si petites qu'on n'y trouve pas de radioamateur actif en permanence. Des groupes se forment alors et montent une expédition sur ces terres, parfois lointaines. La préparation commence par des démarches administratives visant à obtenir le droit d'émettre et un indicatif. Ensuite, il faut choisir et réunir le matériel. Fiabilité des appareils qui seront confrontés à des problèmes de température ou d'humidité, contraintes de poids et de volume pour le voyage en avion, sont autant de points qui nécessitent un examen sérieux !

Prévenus longtemps à l'avance, les radioamateurs du monde entier attendent avec impatience l'événement. Les plus généreux envoient à l'équipe une participation financière. C'est à dire combien ils tiennent à faire le contact ! Et c'est le grand jour, celui du premier appel, où l'on tire parfois au sort l'heureux élu qui prendra en premier le micro. Dès qu'il est entendu, des dizaines de stations répondent en même temps et il faut beaucoup d'entraînement et de rigueur pour satisfaire tout le monde.

En parallèle sur le trafic radio vient se greffer toute une ambiance avec la découverte d'un nouveau pays, la rencontre avec les habitants, souvent étonnés par tant de matériel, et le climat d'une équipe survoltée et enthousiaste. Ainsi, en quelques jours de trafic, des dizaines de milliers de liaisons sont établies.

Au retour, en même temps que le plaisir de regarder quelques belles diapos, viendra le temps des cartes "QSL".

Jamais vous ne recevrez autant de courrier qu'en cette occasion ! Fort heureusement, les correspondants qui tiennent à recevoir votre carte "QSL" en retour, prennent soin de participer aux frais d'envoi.


COMMENT ET OU INSTALLER SA STATION RADIO ?

L'installation de la station

Ce détail n'a l'air de rien au début, mais il revêt vite un caractère essentiel. Comment et où installer sa station radio ?

Ce sera fonction de la place dont vous disposez. Il faut tenir compte de quelques impératifs. L'endroit choisi doit permettre l'arrivée du ou des câbles d'antenne. Il faut également disposer d'une source de courant et d'une bonne prise de terre. Le matériel radio, comme tout matériel électronique, est assez fragile, sensible à l'humidité ou à la chaleur excessive. Pensez-y avant de décider l'installation dans une cave, un sous-sol, ou sous des combles surchauffés.

On démarre souvent avec un seul appareil mais la passion aidant, on se retrouve quelques années plus tard avec un matériel encombrant. Dans la salle à manger familiale, ça fait un peu désordre ! Dans le placard de l'entrée, ça risque de ne pas tenir. Et puis il y a le bruit. Ca n'a l'air de rien au début car, tant qu'on fait de l'écoute, le casque sur les oreilles, on ne gêne pas beaucoup son entourage. Par contre, dès qu'on commence à émettre, toujours le casque sur les oreilles pour mieux entendre le correspondant lointain, on ne s'entend plus parler. Gare alors aux enfants qui dorment ou au grand frère qui écoute le dernier tube à la mode ! Une station modeste pourra tenir dans un petit secrétaire. Plus encombrante, il faudra prévoir une pièces entière, un coin aménagé du garage ou du grenier, si l'on veut éviter les conflits familiaux.

Les antennes peuvent être installées (attention, en collectivité il peut y avoir des interdictions) en faisant appel à des amis ou à un installateur professionnel. Dans ce domaine, il ne faut rien négliger si l'on ne veut pas tout retrouver par terre au premier coup de vent. Une bonne assurance vous fera dormir sur les deux oreilles. Imaginez un peu que tout dégringole sur la toiture du voisin !

Le radioamateur bénéficie d'un "droit à l'antenne" contre lequel on ne peut aller que sous des motifs sérieux.


DEVENIR RADIOAMATEUR


Nous vous avons fourni ici un grand nombre de renseignements sur l'émission d'amateur. Si les limitations imposées vous gênent, si le contrôle des connaissances vous semble inaccessible, mais que la communication par radio vous tente, vous pouvez toujours vous lancer dans le trafic CB...

Par contre, si nous avons réussi à vous inoculer le virus du radioamateurisme et que vous vous sentez prêt à travailler pour installer votre station, et à subir le contrôle des connaissances, il vous reste à entrer en contact avec d'autres radioamateurs. Cette étape vous évitera peut-être de commettre des erreurs ou de vous égarer lors du choix du matériel.


Le radioamateur du coin

C'est vrai, vous l'aviez déjà remarquée, cette grande antenne ! En le demandant poliment, et en lui faisant part de vos intentions, le propriétaire de cette station radio vous ouvrira certainement sa porte. Cela fait partie de "l'esprit amateur". Il vous fera même une petite démonstration et répondra à vos questions. Il regrettera peut-être que le peu de temps libre dont il dispose ne lui permette pas de vous aider à préparer l'examen. Mais il connaît l'adresse d'un radio-club...


Le radio-club local

Dans le cadre de la maison de jeunes et de la culture de la commune voisine, ou au sein d'une entreprise privée, des passionnés se regroupent régulièrement autour d'activités diverses. Préparation au contrôle des connaissances, apprentissage de la télégraphie, réalisation de montages électroniques, trafic radio au moyen de la station du club. L'accueil réservé au nouveau venu est, en général, chaleureux. N'hésitez pas à poser des questions : on ne vous rira pas au nez car tout le monde a été débutant un jour. En devenant membre du club, vous pourrez à votre tour bénéficier de l'expérience des autres.


Les revues d'électronique générale

Elles accordent assez de place à la communication d'amateur mais peuvent servir de base à la constitution d'une documentation technique pour ceux qui voudraient construire du matériel.


Les revues spécialisées

MEGAHERTZ magazine

Ce mensuel est diffusé, en kiosques et sur abonnements, depuis 15 ans et l'équipe qui l'anime gravite dans le milieu de la communication radioamateur depuis plus de 30 ans. Elle possède donc une expérience incontestable qui lui permet d'aider et de renseigner les débutants. Tous les mois, la revue offre des descriptions techniques, des bancs d'essai de matériels, des informations concernant le trafic en provenance du monde entier, des reportages en couleurs.


Radio-REF

C'est le bulletin mensuel de l'association nationale, le Réseau des Emetteurs Français (Association Loi de 1901). Seuls les adhérents ou les abonnés peuvent le recevoir car il n'est pas disponible dans les kiosques.

RENSEIGNEMENTS ET ADRESSES UTILES

SRC MEGAHERTZ magazine
La Croix aux Beurriers - BP 88
35890 LAILLE
Tél. : 02.99.42.52.73+


REF
Réseau des Emetteurs Français
BP 2129
37021 TOURS Cedex
Tél. : 02.47.41.88.73
http://www.ref-union.org

A.I.R
Association Internationale des amateurs Radio
Ecole du Radioamateur
BP 2835
75028 PARIS Cedex
Tél. 01.42.60.47.74
http://www.f8air.org

FNRASEC
Siège social : Ministère de l'Intérieur
Direction de la Sécurité Civile
BP 2 - 67810 HOLTZHEIM
Tel : 03.88.78.43.71 - Fax : 03.88.76.06.65
http://www.f8au.org/adrasec/
E-mail : misslin@crnsu1.in2p3.fr


U.E.F
Union des Ecouteurs Français
BP 31
92242 MALAKOFF Cedex
Fax : 01.46.54.06.29
http://f5rmx.chez.tiscali.fr/assnat.htm


URC
Union des Radio-Clubs
11, rue de Bordeaux
94700 MAISONS-ALFORT
Tél. : 01.39.90.38.64
http://www.urc.asso.fr


ART
Autorité de Régulation des Télécommunications
(fascicule descriptif)
7 square Max Hymans
75730 PARIS CEDEX 15
Tél. : 01.40.47.71.98


CGR
Centre de Gestion des Radiocommunications
BP 61
94371 SUCY-EN-BRIE-Cedex
Tél. : 01.45.95.33.00


Le code Q.. trés facile..
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